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Consoude

Consoude

Symhytum officinale de la famille des borraginées.

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Ces principaux constituants: Tanins, mucilages, allantoïne, alcaloïdes, alcaloïdes pyrrolizidiniques.

L'allantoïne favorise la croissance des cellules de la peau, des os, des cartilages, et des tissus conjonctifs.

Synonymes: Grande Consoude, Consolida major, Herbe aux coupures; herbe à la coupure, Oreille d'âne ou de vache, Langue de Vache ...

 

Schwarzwurz, Beerwurz, Consound, Comfrey, Erch el enghebar, Kul sukkerod, Consolida real, Consuelda mayor, Sinfito, Smeerwortel, Consolida maggiore, Zywokost, Consolida mayor, Valloert, Kara, Kaffès...

 

 

Partie utilisée: racine, feuilles, fleurs

 

 

Principaux constituants connus: tanin, mucilage, allantoïne, huile essentielle

 

 

 

MOTS CLEF :

 

FAVORISE LA GUERISON DES TISSU ENDOMMAGES

AINSI QUE DES OS

 

SOUDE

 

A L’INTERIEUR COMME A L’EXTERIEUR

 

LES TISSUS      LES MUSCLES      LES OS  

 

Merveilleux remède phytosanitaire

 

 

 

 

 

 

 

Propriétés:

  • adoucissant
  • émollient
  • astringent++
  • cicatrisant
  • anti-inflammatoire (refroidit les zones concernés réduisant ainsi l'inflammation)
  • expectorant

 

                                                                                                            

 

Indications:

Usage interne:

  • Stimule et accélère les soudures des fractures des os
  • Ulcères gastriques et digestifs
  • Hyperacidité gastrique (acidité gastrique, reflux gastrique)
  • Colites
  • Entérites, diarrhées, dysenterie
  • Tuberculose (hémoptysies)
  • Hématuries (sang dans les urines)
  • Brûlure interne et externe
  • Entorses
  • Foulures
  • Plaies et plaies internes
  • Lésions du foie
  • Plaies atones
  • Hernie toutes et hernie hiatale
  • Plaies cancéreuses
  • Plaies internes et externes
  • Ulcère de l'estomac, en calmer les douleurs et guérir les ulcères de l'estomac et du duodénum
  • Hémorroïdes
  • Colites
  • Diarrhées et diarrhées aiguës
  • Diverticulite
  • Fractures et lésions osseuses
  • Blessures, internes et externes
  • Maladie des os
  • Arthrite
  • Pleurésie
  • Rhumatismes
  • Goutte
  • Arthrose
  • Adjuvant du traitement de la tuberculose
  • Toux sèches et persistantes
  • Catarrhes des bronches
  • Syndrome prémenstruel (douleurs)

 

 

                                                                      

 

USAGE EXTERNE:

  • Plaies et plaies atones
  • Ulcères de jambes
  • Brûlures
  • Crevasses, crevasses du mamelon, gerçures
  • Fissures anales
  • Entorses
  • Cartilage ou ligaments déchirés
  • Petites hernies
  • Fractures et lésions osseuses
  • Ostéo-arthrite
  • Douleurs du à des blessures anciennes
  • Coupures
  • Contusions
  • Hémorroïdes et H. saignantes
  • Ulcères des jambes
  • Mastite

 

 

 

 

 

USAGE "INTERNE" FEMININ:

Cuire 1 cuillère à café de racine sèche coupée pour un demi-litre d'eau pendant 15 minutes à feux doux, infuser jusqu'à ce que la température baisse à 37°C. Filtrer et à l'aide d'une "poire" intime faire des lavements du vagin. Matin et soir, matin midi et soir si nécessaire. En cas de vaginites, leucorrhées.

 

 

PHYTOSANITAIRE

  • Un super allié du Jardinier!

 

                                                                                

 

MODE D’EMPLOI :

Décoction, tisane:  1 cuillère à café de racines séchées et coupées pour 1/2 litre d'eau. Mettre dans l'eau froide, porter à ébullition et cuire 5 - 7 minutes, puis infuser 20 minutes.

Boire dans la journée.

 

Ingérer la racine moulue:  Piler au mortier de la racine déshydratée pour en obtenir une poudre. De cette poudre utiliser une cuillère à café à diluer dans un peu d'eau et avaler, le mieux est au milieu d'un repas.

 

Teinture de la racine, teinture mère:  Mettre 30g de racines sèches et coupées dans 120ml d'alcool à 60° (à défaut d'eau de vie de la vodka). Laisser "tirer" au moins 40jours. Filtrer et mettre dans un flacon compte-gouttes. Utiliser 21 gouttes par jour, fractionnée en 3 - 4 prises, pure ou dans un peu d'eau.

 

Ou faire macérer des feuilles fraîches dans de l'alcool, si vous n'en avez pas à 90°, utilisez de la Vodka, pendant 40 jours. Filtrer. Utiliser comme une teinture mère, 1 cuillère à café dans un verre d'eau après les repas.

 

Décoction: 1/2 cuillère à café de racines coupées pour 1/4 litre d'eau, cuire 10 - 15 minutes et infuser 20 minutes. En application avec des compresses sur les zones atteintes.

Si on a un plant de Consoude dans son jardin, écraser les feuilles sur un tissu fin avec le rouleau à pâtissier et appliquer directement sur les zones des douleurs. Avec le tissu fin faire adhérer les feuilles à la peau. Renouveler régulièrement, laisser appliquer toute la nuit. (Apaise suffisamment les douleurs d'une foulure pour permettre de dormir).

 

La décoction précitée est également utilisable pour des gargarismes, injections vaginales, lavages ou compresses.

La plante fraîche, les racines surtout, peuvent être appliqués directement en cataplasmes sur les blessures, les fractures, les brûlures, les crevasses, les enflures des articulations, les ulcères variqueux.

En cas de manque de plante fraîche, remplacer par une décoction de racines dans laquelle on fait tremper des compresses que l'on applique sur les zones concernés.

 

Fabriquer une huile cicatrisante à la consoude: recette sur ce site sous:

Fabriquer son Huile de Millepertuis. Même procédé.

Mais, si vous voulez accentuer son efficacité, n'hésitez pas d'ajouter des fleurs de souci (calendula), des germes de micoucouliers, du millepertuis, de l'ortie piquante fraîche et de la prêle des champs fraîche, du plantain et quelques baies de genièvre écrasés.

Faites le sur une bonne base d'huile d'olive, le tout très concentré, puis une fois filtré vous ajouterez à votre convenance de l'huile de coco, beurre de karité, huile de nigelle ou d'argan.... à 50% de votre huile obtenue.

Si vous faites un choix d'huile de coco ou beurre de karité laisser les se liquéfier à 60°C et profitez-en pour ajouter 3%  de cire d'abeille pour faire un onguent plutôt figé à 20°C. N'hésitez pas d'ajouter 2% d'HE Bois de Hô pour jouer le rôle de conservateur et permettre à votre onguent de durer longtemps sans oxyder (+- 3 - 5 ans).

 

La racine fraîche et écrasée, elle durcit, et on peut l'employer à la manière d'un plâtre sur les petites fractures.

 

Son huile cicatrisante, (formule sous rubrique faire son huile de millepertuis) appliquée sur l'abdomen de la femme enceinte prévint les vergetures.

 

Son huile cicatrisante (formule sous rubrique faire son huile de millepertuis), préservent l'élasticité de la peau et cicatrisent à merveille les traces d'acné ou autres problèmes de boutons au visage (vérifier correction alimentaire).

 

Formule système "Oligothérapie", utiliser un mélange de racines de consoude moulue, ortie piquante et prêle. Mélanger à parties égales, de ce mélange 1 cuillère à café dans un peu d'eau, mélanger et ingérer au milieu du repas de midi. Minéralise, fortifie l'organisme entier.

Ce mélange associé à une cure de vitamine C pure, ou de la vitamine C de notre système, sans produits ajoutés que des fruits, fleurs, racines et extrait de fruits obtient d'excellents résultats sur les problèmes thyroïdiens. Ce mélange est parfait pour la rééquilibrer, et pour faire perdurer le résultat il est fortement conseillé de procéder à un changement alimentaire, tel que conseillé sur ce site.

Cette même façon d'utiliser la consoude associée à la prêle et à l'ortie piquante régule aussi les douleurs prémenstruels, douleurs du bas-ventre et ménopause.

 

 

Synergies possibles, choisir un mélange de deux - trois plantes et le varier de temps en temps: 

Mélange contre les reflux et acidité gastrique, colites, spasmes d'estomac et  intestinales, cicatrisant (ulcères) à parts égales, plantes séchées et coupées: racine de consoude, millepertuis, réglisse, camomille, guimauve, mauve, souci (calendula), lapacho, cassis; de ce mélange 1 cuillère à soupe pour 1/2 litre d'eau, porter à ébullition et laisser frémir 5 - 7 minutes, infuser 15 minutes, adoucir avec du miel, en boire une tasse après chaque repas, ou boire pendant la journée.

 

Pour accélérer la cicatrisation osseuse, des tissus musculaires, entorses, foulures, contrecarrer les effets pervers des maladies osseuses: à parts égales mélanger de la racine de consoude moulue, de la prêle moulue et de l'ortie piquante moulue et des feuilles de cassis moulues: de ce mélange utiliser une cuillère à café par jour, mélanger dans un peu d'eau et boire la poudre des plantes avec l'eau au milieu d'un repas. A midi par exemple.

Ce même mélange convient aussi pour lutter contre la dégénérescence osseuse, rhumatismes, goutte, acidification de l'organisme, acide urique, maladies "infantiles" ; pour toutes les indications cités après les propriétés.

 

Cicatrisants digestif:  Psyllium, Mauve, Guimauve, Rose, Réglisse, Souci, Armoise, Camomilles (romaine ou matricaire), Millefeuille, Millepertuis, Myrte, Sauge, Sureau, Valériane, Sureau, Plantain...

 

Hernie hiatale ainsi que ulcères à l'estomac: Utiliser une synergie avec consoude, camomille, réglisse. On pourrait ajouter de la reine des près, ou un peu de fleurs de lavande (très peu).

 

Diverticulite:  Associer la consoude avec la bourse à pasteur et la menthe poivrée. Supprimer à tout prix tous les produits laitiers et les sucres. (Index glycémique).

 

Pour toutes les petites hernies, pour les faire "rentrer":

Pratiquer beaucoup de natation et demander au Maître Nageur qu'elle est la meilleure natation pour l'hernie en question. Ils savent vous répondre.

Appliquer sur la zone concernée une feuille de consoude écrasée avec un rouleau pâtissier, couvrir d'huile de ricin, couvrir d'un tissu flanelle et laisser ainsi plusieurs heures si possible. Changer la compresse tous les jours.

 

Gastrite, colite: 10g de camomille séchée, 20g de racines de consoude séchées et coupées, 20g de racines de guimauve séchées et coupées, de ce mélange 1 cuillère à soupe rase pour un demie litre d'eau, mettre dans l'eau froide et porter à ébullition et laisser frémir à feux doux pendant 5 - 7 minutes, laisser infuser 15 - 20 minutes. Adoucir, si on désire l'adoucir, avec du miel d'abeilles et boire dans la journée.

 

Bain apaisant des muscles et des nerfs, émollient cicatrisant de la peau: A parts égales, utiliser de la consoude, racine ou feuilles, mauve, guimauve, romarin, camomille, millepertuis; porter à ébullition et laisser frémir à feux doux pendant 5 - 7 minutes, de ce mélange 5 cuillères à soupe de plantes sèches. Laisser infuser pendant 20 minutes, filtrer et ajouter dans le bain.

Si elles sont fraîches les ajouter les plantes simplement directement dans le bain.

Selon les variétés existants dans votre jardin ou dans la garrigue vous entourant vous pouvez ajouter mélisse (citronnelle), tilleul, fleurs de sureau, fleurs lavande, violette, mauve, roses, fleurs de jasmin, fleurs d'amandier, fleurs de glycine, d'acacia ...

 

Phytosanitaire: utiliser en mélange avec l'ortie piquante et la prêle et en faire un purin:

50g de racine de consoude séchée, 50g d'ortie piquante sèche et 50g de prêle sèche pour 10litres d'eau, remuer tous les jours, dés que la fermentation est finie, et le mieux est avant que le liquide se mets à puer, filtrer et vaporiser au pieds des végétaux, sur les feuilles diluée à 10%, sur le tronc des arbres pure...

 

 

Cuisiner la plante fraîche:

Cueillette des nouvelles feuilles : d’avril  à septembre

Des fleurs : de mai à août

Les jeunes feuilles se mangent en salades ou en beignet.

La plante pousse facilement toute l'année pourvus qu'elle ne manque pas d'eau. Gèle l'hiver pour repousser au printemps.

Si on coupe les anciennes feuilles cela favorise la repousse des jeunes feuilles.

Feuilles : blanchies en légumes, farcies de champignons, de fromage, de poisson, trempées dans de la pâte à galette ou beignets, puis saisies dans une poêle chaude huilée.

Les feuilles sont mucilagineuses, elles épaississent la soupe.

Les bourgeons floraux sont délicieux en beignets. (battre un oeuf avec 250ml d'eau jusqu'à en faire une mousse. Ajouter 1 cuillère à café rase de sel de mer, 125g de farine de sarrasin, ou moitié sarrasin et moitié farine de riz complet, ainsi 1 cuillère d'huile de cuisine, votre pâte à beignets est prête, reposée elle est encore meilleure).

La racine est très tendre et mucilagineuse, on la pèle avant de la manger crue ou cuite, comme si on mangeait une carotte.

 

CONTRE INDICATION:

Aucune connue aux doses physiologiques.

Certains chercheurs croyaient que les alcaloïdes de cette plante pourraient avoir un effet dérangeant pour le foie, si cette boisson  ou teinture était prise en trop forte quantité ou à une durée prolongée. Les études récents permettent d'affirmer la totale innocuité de cette plante en usage aux doses physionomiques, soit en infusion soit en teinture mère dans le cas d'utilisation interne.

L'utilisation des feuilles ou des racines à des fins alimentaires fait partie de coutumes locales ancestrales.

Par contre son usage en soin des plantes apportent chaque jour de plus en plus de résultats très prometteurs. Et toutes les recherchent qui confirment d'anciens savoirs ne sont pas terminés...

 

CURIOSITES

La consoude est riche en allantoïne. L'allantoïne est un composé azoté cicatrisant qui accélère la régénération de la peau et des muqueuses comme le fait la bave d'escargots ou le liquide amniotique.

 

La consoude faisait partie de l'alimentation quotidienne de nos ancêtres paléolithique, qui se nourrissaient des plantes qui les environneraient:  Beaucoup de fruits oléagineux (amandes, noisettes, noix...), il semble que les céréales ne faisaient pas partie de leur "menu", ni les produits laitiers; le sucre tel que nous le connaissons n'existait pas à cette époque! Notre organisme ne peut suivre ce changement trop important et se nourrir des légumes de type "pizza" ou autre nourritures acceptés actuellement collectivement comme "aliments ou nourriture" alors qu'ils  manquent tellement d'ÉNERGIE VITALE!!!

Et l'énergie vitale nous la trouvons où?

L'alimentation paléolithique comprenait aussi des plantes aromatiques comme le thym, la sarriette, la marjolaine, la ciboulette, l'ail d'ours, le persil, le fenouil... ils consommaient les jeunes pousses du houblon qui peuvent se consommer comme des asperges et qui sont délicieux,  les côtes de bettes sauvages qu'on peut trouver dans les prairies le long du littoral (côtes de bettes maritimes qui se "nourrissent" du sel déposé au sol par les vents, l'ortie piquante, petit-houx, prêle, primevère, racines de bardane et de consoude, aunée...

Commune dans les prairies humides.

On emploi la racine, qui est noir extérieurement et blanche intérieurement, grosse comme le doigt, présentée habituellement sous forme de racine séchée coupée.

Elle contient beaucoup de mucilages. Traditionnellement utilisée aussi en cas de hémoptysie et diarrhée. On en faisait des sirops, macération du même poids de sucre raffinée et de racines de consoude lavées et coupées, le tout rangée par couches successives dans un bocal qui ferme hermétiquement et qui se fait exposer au soleil, qui fait "suer" la racine, ce liquide fait  fondre le sucre, la nuit fait condenser le tout, le lendemain cela recommence et au bout d'un moment (+-1 mois) il y a un sirop concentrée de la plante dans le bocal qu'on filtre à travers un tissu fin et qu'on conserve par l'ajout d'un peu d'acide citrique.

Son nom CONSOUDE (qu'on soude) lui vient de l'observation populaire qui a vu cette plante capable d'aider à la consolidation des vaisseaux, os, muscles, ligaments, tissus distendus ou rompus.


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