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Harpagophytum

HARPAGOPHYTUM

Harpagophytum procumbens de la famille des pédaliacées

 

Synonymes: harpagophyton, griffe du diable, racine de windhoek

Anglais: devil's claw, grapple plant

Allemand: Teufelskralle

Italien: Artiglio del diavolo 

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Partie utilisée: les tubercules secondaires séchés (racines)

 

 

Principaux constituants connus: gluco-iridoïdes (harpagoside, harpagide), hétérosides, flavonoïdes,  phytostérols, sucres simples et sucres complexes, triterpènes dérivés de l'acide oléanolique, acides phénols, vitamines, béta-carotène, Vit.C, Vitamines du groupeB, calcium, phosphore, magnésium, potassium, fer, cuivre, silicium,  principe amer...

 

 

Saveur: à l'état frais très amer, cette amertume s'atténue en séchant.

 

 

 

 

MOT CLEF:              PUISSANT ANTI-INFLAMMATOIE                   FOIE

 

 

 

 

Propriétés:

  • anti-inflammatoire
  • analgésique
  • antispasmodique
  • antirhumatismal
  • hypoglycémiant
  • tonifiant général:
  • tonifiant rénal
  • tonifiant de l'estomac
  • tonifiant de la vésicule biliaire
  • tonifiant du pancréas
  • tonifiant dans les troubles de la grossesse et dans les hémorragies
  • assouplit les articulations

 

 

 

Indications:

En usage interne:

  • rhumatismes
  • pléthore
  • troubles d'estomac
  • surcharge du foie
  • vésicule biliaire défaillante (augmente les sécrétions d'acides gastriques)
  • diabète
  • troubles de la personne âgée      
  • troubles articulaires et musculaires
  • douleurs rhumatismales
  • arthrose
  • périarthrite
  • tendinites, entorses, foulures
  • lombalgies, torticolis, douleurs dorsales, sciatique
  • douleurs articulaires post-traumatiques
  • douleurs menstruelles
  • précieux complément en cas de polyarthrite évolutive
  • goutte
  • sportifs
  • digestif
  • cholestérol
  • céphalées, migraines

 

 

En usage externe:

  • traumatologie
  • arthrose
  • rhumatologie
  • brûlures
  • plaies
  • ulcères

 

 

 

 

Mode d'emploi:

Usage interne:

1 cuillère à café (4-8g par jour) dans 1/2 litre d'eau, mettre dans l'eau froide, porter à ébullition et laisser frémir à feu doux 5 minutes.

Il est profitable de faire macérer les racines toute la nuit au frigidaire dans l'eau et cuire le lendemain. Ce système permet de mieux utiliser tous les principes actifs contenus dans la plante.

 

 

On peut en donner aux enfants, dans ce cas diminuer proportionnellement la dose.

La femme enceinte peut l'utiliser et la femme allaitante aussi.

 

 

 

MISES EN GARDE:

Aucune aux doses physiologiques classiques: respecter les doses journalières indiqués.

L'Harpagophytum est une plante très "nettoyante". En libérant les toxines accumulés dans l'organisme on peut observer une aggravation des symptômes pendant 2-3 jours, voir il peut y avoir pendant ce temps des petites gastralgies, diarrhées, prurits, acné. C'est sans gravité et ce phénomène disparaît rapidement pour laisser place à un net mieux-être.

Aucune interaction médicamenteuse connue.

 

 

 

Synergies possibles, choisir un mélange de deux - trois plantes et le varier de temps en temps: 

Prêle, Ortie piquante, Saule, Frêne, Reine des près, Vergerette du Canada, Bouleau, Cassis, Lapacho, Millepertuis, Artichaut (amer), Centaurée (amer), Souci, Desmodium, Pissenlit, Bardane, Combretum, Boldo, Millefeuille...

 

 

 

 

CURIOSITES:

Le mot grec harpagos signifie grappin, crochet d'abordage évoquant les aiguillons de ses fruits lignifiés. La plante développe à l'aisselle de ses feuilles rampantes de merveilleuses fleurs rouges-violet qui donnent naissance à un étrange fruit ligneux garni de griffes acérées, véritable cauchemar des éleveurs du Sud-Ouest africain.

Ramassage de racines sauvage d'Afrique australe; Namibie, Botswana, régions semi désertiques du Kalahari. Peut avoir des racines qui vont jusqu'à 2 mètres de profondeur.

 

Il faut 100kg de tubercules secondaires pour obtenir entre 6 et 14kg de racine séchée à l'air.

La plus grande partie des racines de griffe du diable vendue annuellement dans le monde provient de plantes sauvages.

La vente des tubercules est souvent la seule source de revenus des Bochimans.

Traditionnellement ils n'utilisent que les racines secondaires et remettent en terre la racine principale pour que la plante se régénère. Ensuite ils bouchent le trou, qui est profond, pour que les animaux ne soient pas pris au piège et périssent.

Ils laissent la plante au repos pendant quatre ans avant de revenir prélever des tubercules.

Hélas, depuis que l'Harpagophytum se négocie à des prix vertigineux les indigènes ne sont plus seuls sur le terrain, les braconniers sont de plus en plus nombreux. Qui ne prennent pas du tout les mêmes précautions!

Conséquence: de nos jours  l'espèce est menacée, la convoitise la mets en danger. Et l'exportation augmente d'année en année. Des recherches visant  sa culture sont en cours. Pour le moment Gert Olivier a réussi sa culture de 120'000 plants sur 12 hectares dans le sud de ledit désert. Ce fermier sud-africain a réussi ce tour de force grâce à son invention de la "technique en bandes" (rain-harvesting), c'est la seul technique de culture qui fonctionne actuellement.


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